Drummondville (et récapitulatif des courses de cet été)
Cette année, je me suis un peu amusée avec mon calendrier de courses. Le triathlon de Port-Cartier, en juin était un incontournable (c'est chez moi quoi!!) en plus d'être mon épreuve test pour l'avancement de ma partie vélo. Confirmation faite,je me suis améliorée... quoique la natation et la course n'étaient pas tellement géniales. Sauf que c'était un sprint, pas tellement ma distance favorite.
Puis, en juillet, question de circonstance, je me suis rendue au Nouveau-Brunswick faire un triathlon avec nulle autre que mon ancienne "roommate" du Cégep, Mélanie Bordage. Le triathlon de Beresford vaut la peine d'être apprécié par tout triathlète du Québec au moins une fois dans sa vie! En fait, mis à part les jellyfish qui abondaient dans l'eau de la Baie des Chaleurs et venaient se coller à notre peau, mis à part une première expérience en eau salée et un départ hommes-femmes plutôt rude, l'expérience acadienne est mon coup de coeur de l'été. Avec la chaleur et ces quelques aléas, mon but était de terminer le triathlon (encore un sprint) et d'être totalement vidée. Objectif accompli, et l'Irlandais a conduit pour revenir... une chance et merci! Nul pourrait résumer cette course sans témoigner de l'incroyable machine cycliste qu'est Mélanie, elle est tout simplement impressionnante!
Finalement, c'est hier que j'ai honoré mon inscription à Triathlon Québec 2010. Oui, premier triathlon olympique de la saison inscrit à la fédération. Sincèrement, j'ai attendu un peu trop longtemps pour une distance olympique cette année, d'où un stress un peu trop élevé (mais assez bien contenu, si ce n'est que de mon visage qui en disait long) avant le départ. Premier triathlon avec les membres du club RetO d'UL, enfin! Je pouvais me concentrer sur autre chose que souffrir à la course en encourageant toute personne portant le rouge et or! La course en 4 points:
- Natation: Excellente allure, bon positionnement dans le premier pack (4 filles, dont Audrey Nadeau et moi). Mais, crampe au pied gauche sur le troisième côté de la boucle, arrêt à la verticale, calme la crampe et c'est reparti. J'ai pu rejoindre mon pack. Mais, 2e crampe au pied gauche après 800 m. Celle-là faisait VRAIMENT mal et montait tranquillement dans mon mollet. À nouveau, position verticale, godille d'un bras, étirement de l'autre, équipe de sauveteur qui regarde partout sauf vers moi, signe à l'aide de mon bras supposé faire de la godille, gros "HEY J'AI UNE CRAMPE"... Pour que finalement ce soit l'Irlandais qui alerte les officiels depuis la plage!! Bien oui! En gros, je dois avoir perdu 3-4 minutes et je me suis pas mal occupée toute seule de ma crampe. Je suis persévérante alors j'ai pu poursuivre ma course, malgré le kayak qui se faisait un peu trop convaincant pour me laisser m'accrocher à lui (vous voyez, moi et les disqualifications ou les Do Not Finish ne vivons pas sur la même planète). J'étais vraiment enragée dans l'eau et j'ai pris une belle allure jusqu'à la fin. Mais bon j'avais perdu mon pelloton et l'avance qui m'est si indispensable dans un triathlon lorsque vient le temps d'entamer la section vélo...
- Vélo: Bon rythme malgré que j'étais ailleurs dans ma tête que dans la course pour un bon bout. 1h20: 4 tours tous égaux en 20 minutes. Pour être honnête, ma piètre performance à la natation (28 épouventables minutes), m'avait rendue moins combative. Malgré tout, j'ai réussi progressivement à reprendre le fil de la course et ma concentration.
- Course: Exit les mini-foulées de Port-Cartier, je me sentais bien! J'ai même eu le luxe d'avoir un peu froid (ahah! comme quoi les entraînements entre midi et 18h m'ont apporté une résistence nouvelle). 50 minutes. C'est mon 2e meilleur chrono de course lors d'un triathlon Olympique. Les dernières semaines et la température élevée m'avaient un peu freinée dans les entraînements, alors je peux me permettre d'affirmer qu'à Budapest, ce chrono va être amélioré à nouveau :)
- Sentiment général: C'est une bonne course: 2h40.03. Je n'ai même pas besoin d'excuse pour la crampe, puisque j'ai tout de même amélioré mon temps de 6 minutes versus l'an dernier (ok! ok! il faisait 37 degrés!) Aussi, ma vitesse moyenne en vélo est plus rapide qu'à Montréal en 2009 (Montréal est un circuit beaucoup plus plat que Drummondville, avec peu de vent) a.k.a. efforts récompensés!
Travailler de minuit à 8h
Après un triathlon, toute personne sensée doit se reposer. Bien j'ai eu 3 belles heures de sommeil et go pour une nuit au travail. Bilan: je ne me suis pas endormie sur ma chaise, je me suis beaucoup promenée et j'adore les gens que je côtoie là-bas et leur bonne humeur: "Souriez vous entrez en scène" ahah! ça fonctionne!
Quiche fromage de chèvre et asperges
Sincèrement, je cuisine bien et je ne craint pas l'expérimentation. Jeudi dernier, donc, je me suis lancée dans le projet "MPi fait sa première quiche". Puisque je déteste être banale, j'ai opté pour un modèle évolué: vous voyez celle qui fait de vous une cuisinière inoubliable, cette quiche dont tout le monde parle, tellement elle chatouille vos papillles? Bien c'est celle-là que j'ai choisi, tout en adaptant à ma main la recette proposée: muscade et échalottes ajoutaient "ce je ne sais quoi" désiré! Alors, cette quiche: cuisson parfaite, belle couleur, fondante, onctueuse? D'accord! Mais mignone et belle à regarder? Non! parce que j'en ai échappé 60% dans le fond de mon four, puisque je n'avais pas bien dosé le poids de la quiche versus l'assiette d'aluminium. Mon père m'a dit que c'était normal parce que je n'étais pas une ingénieure civil: Martha non plus à ce que je sache! Oh! que j'étais triste, réellement. Si triste que l'Irlandais a refoulé un "wow, ça sent bon" lorsqu'il est revenu du golf, pour ne pas m'attrister du désastre. Moi qui voulait jouer à la Martha Stewart et à la veuve de golf. Ça m'apprendra. Mais, il a adoré la quiche malgré les besoins en chirurgie esthétique flagrant! Vive le golf qui fait fermer les yeux sur l'aspect visuel d'un plat et vivement ma prochaine partie de golf, sur le terrain!
Voilà!
MPier :)
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