jeudi 16 septembre 2010

Mpi qui mange des fourchettes...

... en croquant avec trop de détermination dans son Baklava. C'est mon nouveau dessert préféré (après la tarte aux fraises de grand-maman Andréa). J'étais résolument tombée en amour avec les soufflés hongrois au chocolat avec coulis de fraise. Je croyais avoir trouvé LE dessert.

Mais non, le çikolata baklava (et le gars qui servait m'a demandé si je parlait turc hihihi!) c'est bon! En fait, les baklavas en tout genre sont un délice que je croque avec un peu trop de vie, au dépend de ma fourchette en plastique. Ça a provoqué un tel fou de rire chez moi que j'en ai encore mal aux côtes et l'Irlandais a eu une nouvelle chance de se payer ma gueule. Alors, dorénavant j'opterai pour la technique "on prend ses doigts et on mange!"

Les baklavas sont sucrés, gras, plein de pâte. Je suis une triathlète, je suis une triathlète, je suis une triathlète... hein? Ma prise de 5 livres planifiée en bonne cuisine va être un 5 livres de baklavas finalement!

Je n'ai pas de photo... je l'ai mangé trop rapidement! Il y en aura d'autre :)

MPier :) qui espère intérieurement acheter d'autres pâtisseries aujourd'hui!

mercredi 15 septembre 2010

C'est dans une boutique de photographe...

... que nous nous sommes faits prendre en photos hier. Oui! sur la facture c'était 2 photos qui étaient chargées: 60 livres turques. Est-ce qu'on s'est fait avoir? Non.

Parce que nous étions plutôt dans un excellent restaurant stambouliote... dont la licence est celle d'un studio de photographie. Est-ce que ça nous a vraiment dérangé? Pas du tout: le service était génial, la nourriture parfaite et les anecdotes de notre hôte, pince-sans-rire à souhait, nous ont fait rire pendant tout le dîner (souper au Qc). Maintenant, au moins, je suis hyper heureuse de ne jamais avoir payé mes magnifiques tapis et si j'en vois un chez quelqu'un à l'avenir je vais savoir à 100% qu'il s'est fait avoir. À moins qu'il ait eu quelqu'un pour lui faire un exposé sur comment faire de l'argent en Turquie, tel que nous avons eu hier, c'est facile et plaisant! Finalement, monsieur Malenfant (propriétaire de plein dhotels dans les 80's et celui qui avait donné les tapis à mon grand-père...) a peut-être fait faillite en partie à cause de ses tapis: il n'avait pas d"ami" pour en avoir à bas prix.
Donc, vous devinez que cette nouvelle entrée traite de la seconde partie de notre voyage: la section TOTALEMENT touristique, si je suis capable de ne m'en tenir qu'à ça!!!

Nous sommes à Istanbul depuis dimanche. En touristes pas mal débutants que nous sommes (en Europe du moins), Istanbul est un nouvel échelon dans le niveau de complexité... même si la langue est beaucoup plus facile et agréable que le Hongrois!!! Force est d'admettre que nous adorons cette ville qui est sincèrement magnifique, malgré son immense population (12 à 14 millions selon les sources)et l'incessant bruit qui y règne. Entre les chants des muezzin (celui qui chante l'appel à la prière du haut du minaret...mon prof d'histoire de l'Islam avait raison en disant qu'il y a de très bons chanteurs, mais aussi de très mauvais selon l'importance du lieu et de la Mosquée), le va-et-vient des travailleurs, les balais des laveurs de rue, les cris des enfants, des marchands et des conducteurs de taxi et/ou à peu près n'importe quoi qui roule en fou et qui a au moins 2 roues, on peut tout de même trouvé plusieurs endroits très paisibles: petits cafés dans les jardins et d'immenses parcs où le temps semble s'arrêter. Jusqu'à présent, ce sont les seuls endroits, avec notre chambre d'hôtel et les restaurants, où il a été possible de se reposer.

Le reste du temps, on marche! Et c'est vaste comme ville!

À notre première soirée, nous avons fait une promenade nocture entre Ayasofya (Sainte-Sophie, Constantinople) et la Mosquée bleue au coeur d'un jardin qui gagne à être visiter de nuit pour le jeu des lumières et des fontaines ainsi que pour la vue imprenable sur les deux mosquées.

Hier, nous avons visiter des Mosquées, des Tombeaux et les géniaux musées d'archéologie où l'history geek en moi fût surprise de la richesse de leurs collections (assyriennes, hittites, romaines, grecques, ottomanes, byzantines,etc...) Il y a là un tombeau avec une fresque incroyable relatant la vie d'Alexandre le Grand où l'on peut encore distinguer que la culture grecque n'était pas d'un marbre blanc immaculé tel que l'on le croit, mais extrêmement colorée! Ah! et sur l'inscription c'était écrit "Alexander sarcophage" alors les paris sont ouverts...

Nous nous sommes baladés au bord de la mer Marmara en observant les pêcheurs et en prenant seulement notre TEMPS!
L'Irlandais, à l'intérieur de la première Mosquée visitée, ne se sentait pas très à l'aise, mais c'est normal et cela ressemblait un peu au sentiment que je vivais dans la Grande Synagogue de Budapest: un mélange de curiosité et d'immense désir de respecter "l'autre". Je n'ai pas vraiment aimé le fait que certains touristes soient incapables de suivre les indications: plusieurs femmes n'étaient pas du tout convenables, alors elles devaient porter une "chic" (NOT!) robe couleur bleu d'hopital pour se cacher! Ou encore, personne n'était foutu de mettre ses souliers après être sortis de la Mosquée: un élément très bien indiqué pourtant au sol. Je suis quand même heureuse de m'être bien préparée et l'Irlandais aussi: notre entrée dans la Mosquée en était facilitée et je pouvais rester habillée dans mes goûts et couleurs :) Je sais cela fait un peu fillette, mais bon, je suis comme ça!
Ensuite, nous avons visité une immense citerne qui emmagasinait l'eau arrivant de l'acqueduc de Belgrade (info que j'ajoute pour les history geeks) ainsi que le Grand Bazar que je n'ai pas vraiment apprécié, malgré que notre objectif de se trouver deux couvre-coussins soit complété :)
Aujourd'hui, nous avons encore marché comme des dingues. Nous nous sommes rendus jusqu'à la Mosquée de Soliman, qui est malheureusement en reconstruction. Mais nous avons eu l'occasion de visiter la tombe de Soliman le Magnifique (oui oui celui qui a perdu contre les Magyar en Hongrie, mais qui reste tout de même "magnifique"). Puis, encore et toujours à la marche, nous avons tenté de nous rendre dans le quartier Fatih (quartier reconnu comme religieux et plus conservateur). Mais il nous a fallu prendre le taxi... parce que même en suivant attentivement avec une carte, Istanbul peut vous perdre!

Nous sommes heureux de ne pas avoir abandonné le projet de visiter ce coin de la ville (quartier Fatih). D'abord, parce que les touristes (ceux qui ne comprennent pas les indications pourtant claires) ne se rendent pas dans les quartiers comme celui-là. Puis, parce que le marché de légumes, fruits et poissons qui borde les rues donne l'eau à la bouche tellement la nourriture y est belle! J'ai mangé une pêche succulante qui avait exactement le goût que les fabricants de jus de pêches en poudre tentent d'atteindre, sans le goût chimique: parfaite donc!! Les femmes étaient toutes, à une dizaine d'exception près, couvertes. À nouveau, mon choix vestimentaire et mon foulard facilement convertissable en hijab m'ont facilité la vie dans cet endroit. Ce n'était pas obligatoire, mais les gens étaient respectueux avec nous et les regards aussi. Ici, l'Irlandais et moi avons décidé de nous dire "mariés", c'est juste plus simple comme ça quand les gens nous abordent.

Mais n'allez pas croire qu'Istanbul est hyper conservatrice: on a beaucoup d'exemples qui démontrent le contraire.
Voilà seulement que j'ai fait le choix de m'habiller plus "couverte" que normalement, quoique je ne suis pas la personne la plus exhibitionniste qui soit en temps régulier. En plus, ça me protège du soleil, assez fort ici! Les gens sont gentils, respectueux et même doux avec nous. C'est difficile de savoir diffirencier la personne qui nous dit cela avec une intention pécunière, de celle qui est sincère, mais nous en avons croisé qui l'était réellement (par exemple, un petit garçon sur le mur de Théodose). Notre nettoyeur de soulier avait une intention pécunière! La prochaine fois que je vois une brosse tomber, je sais que cela va être difficile, mais qu'il la rammasse tout seul!

Ce soir, nous allons voir les fameux Derviches tourneurs. J'ai bien hâte de voir ces moines tourner. Tourner. Et tourner encore! Puis, demain, nous visitons Topkapi palace (normalement c'est un "i" sans le point et ça se prononce "eu"), nous allons niaiser dans le parc où il y a un tas de perroquets et probablement visiter le petit musée de calligraphie. Puis, vendredi, nous faisons notre croisière sur le Bosphore :)

Samedi, ce sera le départ vers notre destination "Écrase et repose toi": un village au sud de Bodrum. Il fait chaud là-bas présentement, mais je vous garde le punch pour plus tard!!! hihihi!

Bonne journée à vous, on va souper!

MPier :)
(ce soir je rajoute des photos... internet me joue encore des tours!!)






lundi 13 septembre 2010

LA COURSE!






En direct d'Istanbul, au son des minarets, je vous envoie ce résumé.

Ma course d'hier (vue générale): C'est un événement immense. La zone de transition faisait plus de 400m. Il y avait plus de 4000 athlètes qui participaient aux différents triathlons (aquathlon, paratriathlon, triathlon sprint et olympique, groupes d'âges et élites). J'ai rencontré une adorable américaine qui, à 78 ans, participait non seulement aux mondiaux en distance olympique, mais avait aussi complété l'Aquathlon (course, natation, course) qui se déroulait quelques jours auparavant. Cette dame est mon nouvel exemple de vie, si calme et belle!! (je me répète je sais, mais merde 78 ANS!!!!!!!!)

J'avais dit que je faisais la course de ma vie, c'est ce que j'ai fait. Mais, jamais, même pas à mon entrée au secondaire lorsque j'étais petite, je n'avais été aussi stressée. Et je n'étais pas la seule dans cet état. Nous étions 85 filles dans ma catégorie, 25 à 29 ans, dont j'étais l'une des cadettes. Je suis extrêmement satisfaite de mon résultat: 59e sur 85. Moi qui avait peur pendant un moment d'être dernière, je me trompais carrément. J'ai eu un départ explosif à la natation et j'ai fait mon meilleur temps à vie pour le 1500 mètres en eau libre: 23:13 minutes, en 36e position. Au vélo, j'avais dit que je limiterais les dégâts et c'est ce que j'ai fait. Je n'avais jamais vu un aussi gros qualibre dans les groupes d'âges au Québec. Le sillonage n'était pas permis alors, j'ai fait un temps respectable avec une moyenne de 31,3 km/h: pour moi qui avait de la misère à tenir 29km/h l'an dernier, je suis très contente! À la course, j'ai pu reprendre quelques positions, pour terminer 59e. C'est dans cette partie que le circuit devenait vraiment impressionant. D'abord, en raison du trajet qui longeait le Danube, puis le traversait par le Pont des Chaînes, pour effectuer une boucle sur une voie pavée devant la Basilique Istvan et se terminer dans un parc au bord du Danube à nouveau. Ensuite, en raison des encouragements de tous les supporteurs canadiens se faisaient les plus bruyants à la sortie du pont: même plus forts qu'à la montée du Boulevard des Iles au triathlon de Port-Cartier. Je peux vous dire que le sprint était facile à faire avec tout ça!

Sentiment global: Satisfaite. Contente d'avoir fait le choix de participer aux mondiaux quand tout me poussait à démarrer ma carrière au plus vite! Le sacrifice en valait la peine. Mais je n'étais pas seule: ma famille m'a appuyée, mon copain à chaque instant, mes supporters financiers aussi: un gros merci à Pascal Automobiles sur la Côte-Nord!!! Et mes amis qui ont su le rester malgré mes nombreuses absences, les entraînements, etc!! Merci aussi à vous! ET que dire de mes nombreux collègues au RTC pendant toutes ces nuits? Vous avez été géniaux!

L'avenir: J'espère que l'occasion de participer aux mondiaux se représentera dans ma vie à nouveau, peu importe que ce soit à 28, 35, 45, 59 ou 64 ans!! C'est ça qui était le plus merveilleux avec les mondiaux groupes d'âges: ce sentiment que notre passion pour le triathlon est durable. La retraite de notre sport? Quelle retraite? Je le dit et le répète, le triathlon ça a l'air d'un sport de fou! Mais c'est d'avantage un rythme de vie qui équilibre tous les autres aspects (famille, travail, étude, etc.) À chaque âge sa réalité, mais au nombre de parents (et grands-parents) que j'ai aperçus cette semaine, les prochaines étapes ne m'inquiètent pas beaucoup: au pire à 65 ans je vais courir avec le dos un peu plus penché... tant pis! Ou tant mieux?!

Maintenant: je ferme les yeux sur une saison haute en rebondissements! Une de plus! Les entraînements m'attendront à nouveau en octobre: comme quoi il faut penser à 2011! Mais pour l'instant, je m'endort au son de la musique des rues d'Istanbul, avec encore quelques crampes dans les jambes!! L'Irlandais à côté de moi veut dormir lui aussi. Quel fan il a été lorsqu'il faisait sourire toutes les autres filles de ma catégorie en hurlant "LETs GO MARIE-PIER" "LETS GO ME LOVE"!!

MPier :)

(Photo à suivre, internet est lent et je suis crevée... il est 22h40 ici, les minarets sont maintenant muets!)

samedi 11 septembre 2010

Richard from London!

Alors la sonnette se fait entendre. On se dit qu'il est peut-être un peu tard pour que ce soit Guillaument, Francine ou Martine. Alors l'Irlandais, oui celui qui m'a enduré toute la journée, attend devant la porte et là un grand monsieur tente d'ouvrir la porte avec sa clé.

La porte = notre porte. Ok! Wow! un voleur la veille de ma course... not nice!

Mais l'Irlandais ouvre très très rapidement la porte avec un air de "toi t'as pas d'affaire chez moi". Et un pauvre monsieur anglais s'excuse alors en nous disant qu'il doit avoir fait une erreur de porte.

1 minute plus tard: toc toc toc. Encore à notre porte, le même monsieur qui maintenant nous dit que c'est chez nous qu'il va. Qu'il habitait ici et que c'est sa radio qui est à côté de notre télévision. En passant, il n'y a jamais eu de radio à côté de notre télévision ici....

Alors on l'écoute, il nous dit qu'il habite ici depuis juin. Qu'il fait affaire dans la ville. Lui vient de Londre. Et on voit bien dans son visage qu'il est UPSET de nous voir dans sa résidence.

Let's call Petér (notre landlord) qui lui dit que c'était trop long à écrire par texto et qu'il se rend tout de suite à notre appartement.

Est-ce bien nécessaire de rappeler que nous sommes la veille de ma race??? Et qu'on a déjà eu une histoire d'appartement cancellé la semaine dernière. Alors, on se dit bon... étrange, mais on va trouver une solution.

L'Irlandais sympatise alors avec l'Anglais en lui offrant une bière hongroise et en élaborant sur le "what the hell just happened?" Petér a voulu faire du profit je pense! L'Anglais est devenu un peu moins fâché après quelques gorgées. Et moi qui répétait à chaque 5 minutes, "but I have my race tomorrow morning" en ajoutant "but don't worry, i'm not stressed anymore". Damn right, il m'a tellement fait oublié ma course avec son histoire d'arriver chez nous 15 minutes avant que je me couche.

Le topo de cette histoire farfelue: chez nous c'est beaucoup plus chez lui, Peter lui loue l'appartement. Richard est un homme d'affaire et fait tout ses trucs près d'ici, alors il a besoin d'être proche. Richard est sympatique, vraiment! Mais vraiment en maudit après Peter, pas après nous :) Je crois qu'il a apprécié notre accueil malgré que ce soit une situation particulièrement étrange. Finalement, Peter (notre landlord) a trouvé une chambre d'hotel pour Richard, le temps que nous partions. Alors Peter ne fait plus de profit!! AHAHAH!

On s'en va se coucher, je suis maintenant de bonne humeur, mais ça suffit pour ce soir.

MPier :) et l'Irlandais en arrière!

p-s: j'ai ajouté des photos sur l'entrée précédente (Le jour d'avant...)

Le jour d'avant...

La journée qui précède un triathlon n'est habituellement pas la meilleure journée de ma vie. J'ai une attitude de cul (non je ne censurerai pas ce qualificatif qui exprime à 100% ce que je fais vivre aux autres). La veille, je m'endort toujours avec la bonne résolution que "cette fois ci, ça va bien ce passé et l'Irlandais n'en souffrira pas trop".

Mais non, une fois de plus, tout comme la température budapestoise, j'étais plutôt de mauvaise humeur. Alors, on a passé le matin à niaiser devant la télévision, à sommeiller, manger nos Schoko choco (genre de muesli chocolaté qui me sert VRAIMENT de confort food ici!). Puis, j'ai pu observé de notre fenêtre quelques athlètes qui effectuait la boucle de course devant la Basilique. Tout ça en même temps que deux mariages y étaient célébrés. Les gens ici prennent telllllllllllement trop leur temps sur le parvis de l'église une fois mariés, ça devenait alliénant à la fin. Note à moi-même: ne pas me marier à l'église de la place du Roi à Québec, NEVER. Parce que si c'est comme ici, c'est plein de touristes qui manquent de marcher sur les robes, qui passent 100% dans l'angle de la caméra, qui viennent totalement se poster derrière les filles d'honneur. Genre pas très intime comme cérémonie, genre que tu dois vraiment vouloir te faire voir pour choisir un tel endroit.

Mauvaise humeur... vous voyez?

Alors, installer mes handlebars ne fût pas la plus belle expérience de notre voyage... avec tout le "gossage" que ça demande! Mais maintenant ça va mieux.

Maintenant signifie que notre vidéo pour le party de Jason et Anne-Marie est envoyée (voir le lien à la toute fin), que mon vélo est rangé à l'emplacement 1338, que j'ai vu la zone de transition et que mon stress est maintenant totalement dirigé vers l'épreuve physique et non plus vers de stupides technicalités telles que :

1. Se rendre de l'appartement au site de compétition, finalement d'un bout à l'autre à pied

2. Trouver ma place parmi plus de 4000 autres dans les allées

3. Me rendre compte que mes pieds baignent dans une bouettes de pelouse et de terre complètement détrampées

4. Me rendre aussi compte que j'avais oublié son race suite quand TOUT LE MONDE sauf moi, bien sûr je suis Marie-Pier quand même, l'ont apporté. (ce qui finalement n'était pas tant obligatoire)
5. Chercher un restaurant qui offre de la pizza (c'est ce que mon estomac avait le goût et seulement ça en cette veille de compétition.
Maintenant, c'est me tenir dans notre salon à vous écrire, bien repue de ma pizza géniale du restau italien de l'autre côté de la grande place.

Maintenant, c'est aussi regarder devant moi et voir tout mon équipement pour demain aligné par sports. J'ai tout même ma vaseline, mon body glide, mes gels, mes souliers telllllllllement beaux et roses, etc....

and there is someone at the door, so we have to look what's THE HELL with this!!! C'est sûr que je vous tiens au courant!!

MPier :)

http://www.youtube.com/watch?v=lAjazBHFFuY













mercredi 8 septembre 2010

Ma vie! ma vie! ma vie!

C'est ce que je dois avoir répété une centaine de fois lors de mon entraînement mercredi matin. J'en ai fait quelques uns jusqu'à maintenant. Plus que deux et c'est mon triathlon!

Dimanche le 5 septembre, avec l'arrivée à Budapest, le voyagement et l'installation à l'appartement, j'ai jugé qu'il m'était nécessaire de prendre ça "off" jusqu'au lendemain.

À l'horaire lundi, petite course de 45 minutes. Lorsque l'Irlandais est allé faire sa sieste (oui! même en Europe cette habitude ne le lâche pas, même qu'il est endormi à mes côtés au moment d'écrire ces lignes), je suis donc partie testé l'air de Budapest à la course. Résultat: j'avais hâte de dépasser le parlement de Hongrie (immense!!!) et d'arriver sur la piste cyclable près du Danube, car j'avais l'impression de courir le nez collé aux tuyaux d'échappement des voitures tellement ça empestait le "gaz". Mais une fois sur le bord du fleuve, tout allait mieux et ma petite course en zone 1 c'est bien déroulée.

Puis, mardi, avec Guillaume, Martine et Francine, nous sommes allés nager sur l'Ile Marguerite dans une piscine du centre olympique. Génial entraînement en piscine 50 mètres, littéralement entourés de nageurs originaires de partout sur la planète. Il y avait du triathlète là-bas! J'ai un peu mieux ressenti le "feeling" événement sportif international! L'Irlandais a pris de géniales photos de nous que je vous place en lien.




Mercredi, c'est là que j'ai crié "ma vie"! Le projet, suivre Guillaume à travers les rues de Budapest jusqu'à l'hotel de Team Canada pour prendre des infos, puis, aller faire des intensités lorsque ce serait approprié. AH! AH! ce n'était pas approprié à bien des endroits dans cette ville. Guillaume se débrouillait bien à nous guider, mais Martine et moi devions retenir notre souffle à plusieurs reprises, n'étant pas vraiment habituée à la cohabitation voiture et vélo. Notre arrêt à Team Canada ayant pris d'avantage de temps que prévu (récupération des visières et de l'horaire obligent), nous n'étions plus vraiment réchauffés. Nous sommes repartis vers l'Ile Marguerite pour compléter l'enchaînement de course (zone 1 et 3-4). Pour tous ceux qui aiment courir, vous DEVEZ essayer la piste qui fait le tour de l'Ile ici: quelques 5 kilomètres sur une surface molle, c'est génial et hyper confortable pour les articulations!


J'ai pris ma journée de congé hier... alors natation pour moi aujourd'hui dans une nouvelle piscine sur la rive de Buda. Ce soir ce sont les inscriptions officielles pour le triathlon (prendre la trousse d'athlète). Demain, nous avons une familiarisation avec les transitions et le parcours de nage. Puis, dimanche... c'est la grande course! :)Je vais encore une fois de plus souffrir... mais j'ai hâte!
MPier :)

mardi 7 septembre 2010

J'aime le lait hongrois...




... et je rêve intérieurement de le faire importer au Québec, si seulement c'était possible! Crêmeux, bien goûteux avec ses 2,8% (ce que j'ai choisi, car il existe moins gras ou encore plus gras), il se fait désirer à chaque instant depuis que je suis arrivée ici.

Ici = côté Pest, Budapest, Hongrie, Europe. L'Irlandais et moi y sommes depuis dimanche dernier déjà. Après deux vols où mon activité principale aura été de dormir (quoique les histoires de voyages de la dame qui a gagné 48 000$ à la Poule aux Oeufs d'or assise à côté de moi étaient vraiment géniales), je n'ai pas vu grand chose de mon vol Montréal-Munich, de mon attente en sol allemand et de mon vol Munich Budapest. En gros, les décalages horaires et moi ne nous connaissons pas: tout s'est bien passé. J'ai même pu dormir sur ma boîte de vélo en attendant l'Irlandais 2 heures à Budapest (il prenait un vol avec Swiss International). En passant le vélo n'a pas du tout souffert du transport... ça c'est un stress en moins!

Une fois arrivés à Budapest, ce fût la course folle vers notre appartement en taxi. Le gens conduisent agressivement ici, mais pas autant que je le pensais. Notre conducteur étaient seulement un peu impatient en raison des multiples sens uniques qui entourent notre appartement. Le Centre Bell de Montréal peut bien aller se rassoir, pfffff, il y en a définitivement plus ici!

Ici = Notre appartement face à la Basilique Szent Istvan: lorsque nous disons en face de la Basilique c'est dire que nous avons notre salon dont les fenêtres donnent directement sur la grande place, le parvis et le clocher de ce monument très imposant. Et lorsque le dit clocher se décide à sonner, c'est fort jusque dans notre cuisine. Notre chambre donne sur une petite cour intérieure alors c'est très calme de ce côté. Notre appartement est beau, propre, sécuritaire, très européen, sans exagérations ni flafla, pas trop IKEA. Nous y sommes très heureux et le quartier qui nous entoure est très agréable. Nous sommes environ à 10 minutes de tout ce qui est essentiel dans la ville, beaucoup à pied, mais à distance de tram ou de metro aussi.



Ici = Le Magyar, le Hongrois... a.k.a. la langue particulière des Hongrois. On ne se débrouille pas du tout. Alors nous faisons des signes, nous utilisons l'anglais, parfois le français et tentons d'articuler tout croche les plats dans les menus et ce que nous désirons à l'entrée des sites. Mais cela se passe bien, nous finissons toujours par se faire comprendre. Ah! sauf aujourd'hui où l'Irlandais s'est fait servir une géante croquette de porc panné du côté de Buda, pas du tout en accord avec son estomac faible face à la pannure. Tant pis, ce sont les aléas de la langue.

Ici = c'est aussi faire son épicerie. C'est d'abord trouver l'épicerie lorsque nous sommes arrivés Dimanche dernier: un défi parce que tout ferme très tôt ou n'ouvre carrément pas le dimanche. Nous nous sommes rabattus sur une miniature épicerie de coin de rue, où l'on a trouvé un pain pas vraiment appréciable, de la confiture correcte, du lait (GÉNIAL!!!!!!!), du yogourt Danone (soit très normale mais j'était hyper heureuse d'avoir ça) et quelques autres éléments de survie pour le matin. Pas si mal pour 2 hurluberlus du Québec à leur premier voyage en territoire hongrois!




Ici = c'est boire du lait différent. Il y a un tas de gens qui m'avaient dit que le lait n'était relativement pas très génial en Europe. Erreur: dans mes critères personnels, le lait hongrois (froid) c'est le summum du lait, un pur délice: j'en raffole. Alors, exit mon inquiétude face à l'alimentation pré-compétition: on a du bon lait, mais nous mangeons aussi très bien à Budapest.

Ici = le Danube. Le Danube est tellement plus imposant que je l'imaginais. C'est large ce fleuve et il mérite pleinement de porter ce titre. Aucune rivière de la Côte-Nord ne peut égaler son débit: c'est à en donner le vertige lorsque nous sommes sur les ponts. Pas la peine d'imaginer remonter le Danube avec un voilier: tout fonctionne à moteur là-dessus, sauf le petit monsieur sur son canoe de compétition que nous avons aperçu ce matin: en résumé, soit il est hyper fort, soit c'est un type totalement malade, givré, fou, soit il ne faisait que descendre le fleuve sans projet de le remonter.

Note: Le Danube a l'air beaucoup trop calme sur cette photo... la réalité est toute autre!!
Donc, ici, à Budapest, nous y sommes très bien. La ville est belle et nous avons un tas d'éléments à découvrir tout au long de la semaine. Bien sûr, j'ai des entraînements, mais sans plus, la saison est derrière moi et maintenant ce sont de petites sorties qui m'attendent avant le jour J (dimanche le 12).

J'en reparlerai dans mon entrée de demain. (nous avons quelques visites déjà à notre actif et plusieurs restaurants)

MPier :)

mardi 24 août 2010

LA recette de muffin

Alors voilà! Puisque mon stress augmentente considérablement à chaque jour et qu'il me reste environ 15 minutes avant d'aller nager, je me suis dit que parler d'un de mes trop nombreux hobby vallait le coup. En fait, j'y vais très court parce que je dois aller nager et rouler!

Donc, J'ADORE cuisiner!
Ma tante qui habite Vernon sur les rives du Lac Okanagan m'a transmis en 2007 cette recette géniale de muffins. À mon tours de la partager avec image en prime comme support. La version que je préfère est celle proposée: aux bleuets (en plus c'est de saison)!
Ceux de ma tante accompagnés des délicieux fruits de l'Okanagan... nostalgie !
Best blueberry muffins

1 1/2 Tasse buttermilk (babeurre, c'est près des crèmes et du lait en épicerie)
1 1/2 Tasse de fhlocons d'avoine (je prend la marque Milanaise, biologique)
1 1/4 Tasse de farine tout usage non blanchie (peut aussi être de la farine tout usage normale)
1 cuillère à thé de poudre à pâte (ex. Magic powder Baking powder)
1 cuillère à thé de bicarbonate de soude (baking soda)
1/2 cuillère à thé de sel
1/3 de tasse d'huile végétale
2 oeufs
1/2 tasse de cassonade ou sucre roux (le sucre blanc, le miel ou la melasse fonctionnent aussi)
1/2 cuillère à thé d'extrait de vanille (essence de vanille)
1 tasse de bleuets, frais ou congelés, ou encore n'importe quel fruit que vous appréciez

Préchauffer le four à 375 F

Ajouter le buttermilk aux flocons d'avoines, mélanger et laisser reposer.

Combiner farine, bicarbonate de soude, poudre à pâte et sel, garder de côté.

Battre l'huile végétale, les oeufs, le sucre et l'extrait de vanille ensemble.

Ajouter le mélange de babeurre aux ingrédients humides.

Ajouter les ingrédients secs tous en même temps au mélange humide et bien mélanger jusqu'à ce que les ingrédients soient seulement bien répartis (n'habusez pas, chimie des aliments oblige!!)

Ajouter doucement les bleuets ou les fruits de votre choix.

Déposer à la cuillère dans la plaque à muffin (mettre des moules de papier, mais je préfère de loin la version montrée en illustration).
Cuire 20 à 25 minutes ou jusqu'à ce que le dessus soit doré.
Si vous n'avez pas de buttermilk, prendre une cuillère à soupe de jus de citron et le mettre dans le lait. Ma tante écrit que ça fait la même chose.

Donne environ 12 muffins que vous n'aurez jamais vu partir aussi rapidement.

Appréciez bien, je crois que j'en fait ce soir!!

MPier :)















mardi 17 août 2010

Quand MPier l'indépendante l'est un peu moins

Ceux qui me connaissent depuis des années savent très bien qu'indépendance et individualité riment avec ma personnalité autant au niveau sportif que dans la vie de tous les jours. Après tout, je n'ai pratiqué avec sérieux que des sports individuels depuis mes 6 ans, laissant RDS et TSN le loisir de me faire "vivre" les sports d'équipes, à un bien plus gros qualibre que ce que la Côte-Nord aurait pu m'offrir sur le long terme. Ok! ok! Il y a pas mal de joueurs de volleyball universitaires nord-côtiers et Guy Carbonneau vient de Sept-Iles, mais, emmm, je suis une fille née en 1985 dans une région où il n'y avait pas encore d'équipe de hockey féminin. Puis, je mesure 5 pi 1. Alors, ma compétitivité et mes parents m'ont dirigée vers des sports individuels: ski alpin, natation, vélo de montagne, course à pied, vélo de route, triathlon... À ma manière et selon les moyens dont je disposais, j'ai assez bien performé dans chacun de ces sports. Jeux du Québec en ski, puis en natation, puis en cyclisme: j'ai été très très gâtée.
Ce n'est pas que je sois une mauvaise coéquipière ou encore que je n'ai pas un bon esprit d'équipe: plus jeune, j'ai eu un beau trophé des Cachalots de Port-Cartier pour l'esprit d'équipe! Mais les sports où c'est ma tête et mes propres muscles qui décident du résultats, j'aime bien!
Avec les études post-secondaires et les années, j'en étais venue à me dire que je pratiquais les sports d'avantage pour mon bien-être personnel et donc, que je pouvais très bien faire ça toute seule. Aujourd'hui, je crois sincèrement avoir tort. Et voici le débat très prolifique qui s'est déroulé dans ma tête depuis la dernière année. Puisque, même si le triathlon semble être le sport tout désigné pour vivre l'individualité de l'être à son paroxisme, force est d'admettre que ce n'est pas tout à fait le cas!

1. La raison pourquoi j'ai repris le triathlon en 2008

L'Irlandais. Il m'a sorti de l'état un peu défaitiste provoqué par un début d'arthrose des genoux en 2004, raison pour laquelle j'avais arrêté les sports à risque. Le problème était réglé depuis l'automne 2007 (merci à Jacques de Port-Cartier pour ses bons soins et les indispensables exercices qui ont rééquilibré mes jambes). Mais, c'est l'Irlandais qui m'a donné l'ultime volonté de recommencer à m'entraîner sérieusement et la confiance en moi à CHAQUE sortie que j'effectue depuis. C'est l'Irlandais qui accepte le rôle d'accompagnateur indispensable. Sincèrement, je ne crois pas que je serais capable de rester à l'arrière-scène comme lui et d'en être heureuse. Mais chaque fois que je franchis la ligne d'arrivée, je ne peux m'empêcher de sourir et de me dire que oui, c'est moi qui parcourt la distance, mais il n'est pas loin à côté de moi. Quand ça ne me tente pas d'aller m'entraîner, il me botte le derrière. Imaginez, il a même commencé à venir nager avec moi depuis juillet pour me donner le goût d'y aller avec le sourire! Je témoigne qu'il a de moins en moins l'air d'une roche essouflée! C'est bon pour son cardio donc... Ah! et qui conduit avant et après les triathlons? Qui porte une grosse partie de mon équipement? Qui a acheté un rack à vélo pour l'auto et un trainer pour rouler à l'intérieur? Qui m'a convaincue d'aller aux mondiaux et absorbe en gros les frais de Budapest? Qui a courru avec moi cet hiver à -25? Qui me tend toujours une gourde? Qui me suit en vélo lorsque je fais des intervalles à la course? Qui a etc etc???
Ainsi, on est au moins 2! Pas tant individuel que ça le triathlon, donc!
2. Écoeurantite de vélo aïgue de la fin d'août 2009
Le vélo avec lequel je faisais du triathlon depuis... 2002 était vraiment nul. En fait, moi-même j'étais nulle au vélo. Mes parents, toujours fiers de moi, l'étaient un peu moins durant la partie vélo de Drummondville 2009: oui ça n'allait pas très rapidement mon histoire et c'est tellement plate perdre 30 positions et plus après avoir fait une natation aussi génial. En gros, je n'étais pas une cycliste et je n'aimais pas ça. Le vélo, pour moi, c'était la partie obligée du triathlon, le reste j'ai toujours mieux aimé! Mais c'était un moindre mal jusqu'à l'événement.
Ça, l'événement, c'est ma sortie de vélo une certaine journée d'orage et de vent à la fin du mois d'août l'an dernier. J'ai tellement ragé le vent dans le visage en revenant vers l'Île d'Orléans (mon ancienne adresse). J'avais encore écourté un entraînement que je faisais sans vraiment savoir pourquoi, ni comment, parce que je n'avais PAS de plan d'entraînement. Alors tout bonnement j'étais sortie rouler, sans savoir combien de temps, quelles intensités faire, etc. J'étais sortie parce que mon sport s'appelle le triathlon et que l'un des trois sports s'appelle vélo, that's it! Le vent m'a juste rendue très agressive et très écoeurée. En arrivant à la maison, j'avais seulement le goût de lancer mon vélo et de tout laisser tomber pour seulement me concentrer sur la course à pieds de santé et belle-ligne svelte! Ma belle-mère doit se souvenir de mon visage en entrant les cheveux tous décoiffés et en refermant la porte un peu trop fort et en chiâlant: "Moi j'arrête le triathlon maintenant si je ne me trouve pas quelqu'un pour m'encadrer, je suis écoeurée. C'est ça ou rien." En la regardant, j'ai vu dans son visage que ça n'avait juste pas d'allure comme affirmation. En la regardant, je me suis aussi dit que c'était tellement rien d'écrire un petit courriel à Thierry du Rouge et Or pour lui dire que, oui, finalement, j'étais intéressée par la semaine d'essai avec le club. Est-ce si utile de rappeler que la raison pourquoi je participe aux mondiaux c'est parce que finalement j'ai fait un triathlon à Montréal qui m'a donné suffisament de points pour "voler" la première position à la fille (je suis un peu désolée pour elle quand même) qui avait dominé la saison dernière? Et, finalement, j'ai pu mettre au placard mon vieux vélo, grâcieuseté de mes parents!!! Vive mon bébé spec! Avec les meilleurs entraînements et bébé spec, j'aime beaucoup le vélo maintenant!
Alors, l'Irlandais, ma belle-mère, Thierry, les plans d'entraînement du Rouge et Or... individuel le triathlon?
3. Drummondville 2010 et Budapest 2010
Dernier point et l'inspiration de ce billet. J'ai beaucoup apprécié le triathlon de Drummondville 2010, parce que j'étais loin d'être seule. Sincèrement, ça donne de l'énergie de croiser un tas de maillot comme le sien durant une épreuve. La rivière ne m'a pas fait peur cette année. 1, 2, 3 pas et je plongeais! Meilleure attitude accompagne un meilleur résultat. Et ça c'est parce que tout au long de ma course je me disais: "Hey, là tu ne peux vraiment pas lâcher... ils sont tous dans la même souffrance que toi, à divers degrés c'est certain, mais ils continuent!"
Puis, tous ces gens du club qui vont à Budapest. Depuis que je me suis ouvert la "trappe" à Guillaume Pomerleau, je trouve ça encore plus génial comme expérience. Francine, Martine, Guillaume, Steve... je ne connais vraiment pas tous les noms. Bien sûr, l'Irlandais va y être! Mais le fait de savoir que je ne serai pas la seule à embarquer un vélo sur l'avion me sécurise d'avantage! En plus, on va pouvoir se faire des repas géniaux! Ah! cette gourmandise!
Individuel le triathlon? Oui, parce cela reste une épreuve de combat intérieur et physiologique tant en entraînement qu'en compétition. Mais pour le reste, c'est vraiment une grosse histoire d'équipe! Morale de l'histoire s'il y en a une: athlètes, regardez autours de vous et à chaque fin de saison dites merci! Non: dites merci autant de fois que vous le pouvez!
Mpier :)

dimanche 15 août 2010

Drummondville, travailler de 0h à 8 et quiche fromage de chèvre et asperges!

Drummondville (et récapitulatif des courses de cet été)



Cette année, je me suis un peu amusée avec mon calendrier de courses. Le triathlon de Port-Cartier, en juin était un incontournable (c'est chez moi quoi!!) en plus d'être mon épreuve test pour l'avancement de ma partie vélo. Confirmation faite,je me suis améliorée... quoique la natation et la course n'étaient pas tellement géniales. Sauf que c'était un sprint, pas tellement ma distance favorite.



Puis, en juillet, question de circonstance, je me suis rendue au Nouveau-Brunswick faire un triathlon avec nulle autre que mon ancienne "roommate" du Cégep, Mélanie Bordage. Le triathlon de Beresford vaut la peine d'être apprécié par tout triathlète du Québec au moins une fois dans sa vie! En fait, mis à part les jellyfish qui abondaient dans l'eau de la Baie des Chaleurs et venaient se coller à notre peau, mis à part une première expérience en eau salée et un départ hommes-femmes plutôt rude, l'expérience acadienne est mon coup de coeur de l'été. Avec la chaleur et ces quelques aléas, mon but était de terminer le triathlon (encore un sprint) et d'être totalement vidée. Objectif accompli, et l'Irlandais a conduit pour revenir... une chance et merci! Nul pourrait résumer cette course sans témoigner de l'incroyable machine cycliste qu'est Mélanie, elle est tout simplement impressionnante!



Finalement, c'est hier que j'ai honoré mon inscription à Triathlon Québec 2010. Oui, premier triathlon olympique de la saison inscrit à la fédération. Sincèrement, j'ai attendu un peu trop longtemps pour une distance olympique cette année, d'où un stress un peu trop élevé (mais assez bien contenu, si ce n'est que de mon visage qui en disait long) avant le départ. Premier triathlon avec les membres du club RetO d'UL, enfin! Je pouvais me concentrer sur autre chose que souffrir à la course en encourageant toute personne portant le rouge et or! La course en 4 points:

  1. Natation: Excellente allure, bon positionnement dans le premier pack (4 filles, dont Audrey Nadeau et moi). Mais, crampe au pied gauche sur le troisième côté de la boucle, arrêt à la verticale, calme la crampe et c'est reparti. J'ai pu rejoindre mon pack. Mais, 2e crampe au pied gauche après 800 m. Celle-là faisait VRAIMENT mal et montait tranquillement dans mon mollet. À nouveau, position verticale, godille d'un bras, étirement de l'autre, équipe de sauveteur qui regarde partout sauf vers moi, signe à l'aide de mon bras supposé faire de la godille, gros "HEY J'AI UNE CRAMPE"... Pour que finalement ce soit l'Irlandais qui alerte les officiels depuis la plage!! Bien oui! En gros, je dois avoir perdu 3-4 minutes et je me suis pas mal occupée toute seule de ma crampe. Je suis persévérante alors j'ai pu poursuivre ma course, malgré le kayak qui se faisait un peu trop convaincant pour me laisser m'accrocher à lui (vous voyez, moi et les disqualifications ou les Do Not Finish ne vivons pas sur la même planète). J'étais vraiment enragée dans l'eau et j'ai pris une belle allure jusqu'à la fin. Mais bon j'avais perdu mon pelloton et l'avance qui m'est si indispensable dans un triathlon lorsque vient le temps d'entamer la section vélo...
  2. Vélo: Bon rythme malgré que j'étais ailleurs dans ma tête que dans la course pour un bon bout. 1h20: 4 tours tous égaux en 20 minutes. Pour être honnête, ma piètre performance à la natation (28 épouventables minutes), m'avait rendue moins combative. Malgré tout, j'ai réussi progressivement à reprendre le fil de la course et ma concentration.


  3. Course: Exit les mini-foulées de Port-Cartier, je me sentais bien! J'ai même eu le luxe d'avoir un peu froid (ahah! comme quoi les entraînements entre midi et 18h m'ont apporté une résistence nouvelle). 50 minutes. C'est mon 2e meilleur chrono de course lors d'un triathlon Olympique. Les dernières semaines et la température élevée m'avaient un peu freinée dans les entraînements, alors je peux me permettre d'affirmer qu'à Budapest, ce chrono va être amélioré à nouveau :)


  4. Sentiment général: C'est une bonne course: 2h40.03. Je n'ai même pas besoin d'excuse pour la crampe, puisque j'ai tout de même amélioré mon temps de 6 minutes versus l'an dernier (ok! ok! il faisait 37 degrés!) Aussi, ma vitesse moyenne en vélo est plus rapide qu'à Montréal en 2009 (Montréal est un circuit beaucoup plus plat que Drummondville, avec peu de vent) a.k.a. efforts récompensés!


Travailler de minuit à 8h



Après un triathlon, toute personne sensée doit se reposer. Bien j'ai eu 3 belles heures de sommeil et go pour une nuit au travail. Bilan: je ne me suis pas endormie sur ma chaise, je me suis beaucoup promenée et j'adore les gens que je côtoie là-bas et leur bonne humeur: "Souriez vous entrez en scène" ahah! ça fonctionne!



Quiche fromage de chèvre et asperges



Sincèrement, je cuisine bien et je ne craint pas l'expérimentation. Jeudi dernier, donc, je me suis lancée dans le projet "MPi fait sa première quiche". Puisque je déteste être banale, j'ai opté pour un modèle évolué: vous voyez celle qui fait de vous une cuisinière inoubliable, cette quiche dont tout le monde parle, tellement elle chatouille vos papillles? Bien c'est celle-là que j'ai choisi, tout en adaptant à ma main la recette proposée: muscade et échalottes ajoutaient "ce je ne sais quoi" désiré! Alors, cette quiche: cuisson parfaite, belle couleur, fondante, onctueuse? D'accord! Mais mignone et belle à regarder? Non! parce que j'en ai échappé 60% dans le fond de mon four, puisque je n'avais pas bien dosé le poids de la quiche versus l'assiette d'aluminium. Mon père m'a dit que c'était normal parce que je n'étais pas une ingénieure civil: Martha non plus à ce que je sache! Oh! que j'étais triste, réellement. Si triste que l'Irlandais a refoulé un "wow, ça sent bon" lorsqu'il est revenu du golf, pour ne pas m'attrister du désastre. Moi qui voulait jouer à la Martha Stewart et à la veuve de golf. Ça m'apprendra. Mais, il a adoré la quiche malgré les besoins en chirurgie esthétique flagrant! Vive le golf qui fait fermer les yeux sur l'aspect visuel d'un plat et vivement ma prochaine partie de golf, sur le terrain!





Voilà!



MPier :)

vendredi 13 août 2010

Première entrée, en fait celle que je devais faire hier...

Alors, tel que prévu dans le plan Budapest 2010: le blog à 1 mois de la compétition!

Première entrée rime toujours avec "par qui et pourquoi ce blog?". J'y vais très simplement. Qui suis-je? Marie?(je n'aime pas beaucoup)Marie-Pier? Mpi? Je suis Marie-Pier René, 25 ans, Nord-Côtière habitant dorénavant Québec. Dans la vie future, je serai enseignante. Mais pour le moment, je prépare depuis près de 10 mois la plus grosse compétition de ma vie: les Championnats du Monde de Triathlon groupes d'âges qui se tiendront à Budapest le 12 septembre 2010. Oui, en Hongrie! Cette course, c'est l'objet de ce blog.

Cependant, la vie autours de moi se teinte de nombreux autres éléments. Ainsi, j'aime jardiner, le design d'intérieur, la littérature, la musique, le cinéma, les beaux arts, la cuisine, la politique, l'économie, l'histoire, la géographie, les sciences pures et appliqués, les vêtements, bricoler, les voyages et la liste pourrait s'éterniser à vous endormir fermement. J'aime pratiquement chaque activité que je teste. Et, contrairement à l'Irlandais, j'aime les gens! Je me passionne pour chaque individu qui se présente à moi: ce n'est donc pas innocent ce choix d'être enseignante. Malgré tout, en général, on me trouve un peu étourdissante, particulière, bizarre... mais très attachante. Quoique j'ai parfois un sale caractère et souvent des idées fortes!

L'Irlandais est le personnage clé dans mon fouillis. C'est l'équilibre dans tout ça: impossible de le dissocier de ce blog alors aussi bien s'en habituer: point barre!

Alors voilà, c'est fait.
2e entrée ce soir je crois. J'ai des entraînements et une "liste de choses à faire" assez volumineuse!!

Mpier