En direct d'Istanbul, au son des minarets, je vous envoie ce résumé.
Ma course d'hier (vue générale): C'est un événement immense. La zone de transition faisait plus de 400m. Il y avait plus de 4000 athlètes qui participaient aux différents triathlons (aquathlon, paratriathlon, triathlon sprint et olympique, groupes d'âges et élites). J'ai rencontré une adorable américaine qui, à 78 ans, participait non seulement aux mondiaux en distance olympique, mais avait aussi complété l'Aquathlon (course, natation, course) qui se déroulait quelques jours auparavant. Cette dame est mon nouvel exemple de vie, si calme et belle!! (je me répète je sais, mais merde 78 ANS!!!!!!!!)
J'avais dit que je faisais la course de ma vie, c'est ce que j'ai fait. Mais, jamais, même pas à mon entrée au secondaire lorsque j'étais petite, je n'avais été aussi stressée. Et je n'étais pas la seule dans cet état. Nous étions 85 filles dans ma catégorie, 25 à 29 ans, dont j'étais l'une des cadettes. Je suis extrêmement satisfaite de mon résultat: 59e sur 85. Moi qui avait peur pendant un moment d'être dernière, je me trompais carrément. J'ai eu un départ explosif à la natation et j'ai fait mon meilleur temps à vie pour le 1500 mètres en eau libre: 23:13 minutes, en 36e position. Au vélo, j'avais dit que je limiterais les dégâts et c'est ce que j'ai fait. Je n'avais jamais vu un aussi gros qualibre dans les groupes d'âges au Québec. Le sillonage n'était pas permis alors, j'ai fait un temps respectable avec une moyenne de 31,3 km/h: pour moi qui avait de la misère à tenir 29km/h l'an dernier, je suis très contente! À la course, j'ai pu reprendre quelques positions, pour terminer 59e. C'est dans cette partie que le circuit devenait vraiment impressionant. D'abord, en raison du trajet qui longeait le Danube, puis le traversait par le Pont des Chaînes, pour effectuer une boucle sur une voie pavée devant la Basilique Istvan et se terminer dans un parc au bord du Danube à nouveau. Ensuite, en raison des encouragements de tous les supporteurs canadiens se faisaient les plus bruyants à la sortie du pont: même plus forts qu'à la montée du Boulevard des Iles au triathlon de Port-Cartier. Je peux vous dire que le sprint était facile à faire avec tout ça!
Sentiment global: Satisfaite. Contente d'avoir fait le choix de participer aux mondiaux quand tout me poussait à démarrer ma carrière au plus vite! Le sacrifice en valait la peine. Mais je n'étais pas seule: ma famille m'a appuyée, mon copain à chaque instant, mes supporters financiers aussi: un gros merci à Pascal Automobiles sur la Côte-Nord!!! Et mes amis qui ont su le rester malgré mes nombreuses absences, les entraînements, etc!! Merci aussi à vous! ET que dire de mes nombreux collègues au RTC pendant toutes ces nuits? Vous avez été géniaux!
L'avenir: J'espère que l'occasion de participer aux mondiaux se représentera dans ma vie à nouveau, peu importe que ce soit à 28, 35, 45, 59 ou 64 ans!! C'est ça qui était le plus merveilleux avec les mondiaux groupes d'âges: ce sentiment que notre passion pour le triathlon est durable. La retraite de notre sport? Quelle retraite? Je le dit et le répète, le triathlon ça a l'air d'un sport de fou! Mais c'est d'avantage un rythme de vie qui équilibre tous les autres aspects (famille, travail, étude, etc.) À chaque âge sa réalité, mais au nombre de parents (et grands-parents) que j'ai aperçus cette semaine, les prochaines étapes ne m'inquiètent pas beaucoup: au pire à 65 ans je vais courir avec le dos un peu plus penché... tant pis! Ou tant mieux?!
Maintenant: je ferme les yeux sur une saison haute en rebondissements! Une de plus! Les entraînements m'attendront à nouveau en octobre: comme quoi il faut penser à 2011! Mais pour l'instant, je m'endort au son de la musique des rues d'Istanbul, avec encore quelques crampes dans les jambes!! L'Irlandais à côté de moi veut dormir lui aussi. Quel fan il a été lorsqu'il faisait sourire toutes les autres filles de ma catégorie en hurlant "LETs GO MARIE-PIER" "LETS GO ME LOVE"!!
MPier :)
(Photo à suivre, internet est lent et je suis crevée... il est 22h40 ici, les minarets sont maintenant muets!)
Ma course d'hier (vue générale): C'est un événement immense. La zone de transition faisait plus de 400m. Il y avait plus de 4000 athlètes qui participaient aux différents triathlons (aquathlon, paratriathlon, triathlon sprint et olympique, groupes d'âges et élites). J'ai rencontré une adorable américaine qui, à 78 ans, participait non seulement aux mondiaux en distance olympique, mais avait aussi complété l'Aquathlon (course, natation, course) qui se déroulait quelques jours auparavant. Cette dame est mon nouvel exemple de vie, si calme et belle!! (je me répète je sais, mais merde 78 ANS!!!!!!!!)
J'avais dit que je faisais la course de ma vie, c'est ce que j'ai fait. Mais, jamais, même pas à mon entrée au secondaire lorsque j'étais petite, je n'avais été aussi stressée. Et je n'étais pas la seule dans cet état. Nous étions 85 filles dans ma catégorie, 25 à 29 ans, dont j'étais l'une des cadettes. Je suis extrêmement satisfaite de mon résultat: 59e sur 85. Moi qui avait peur pendant un moment d'être dernière, je me trompais carrément. J'ai eu un départ explosif à la natation et j'ai fait mon meilleur temps à vie pour le 1500 mètres en eau libre: 23:13 minutes, en 36e position. Au vélo, j'avais dit que je limiterais les dégâts et c'est ce que j'ai fait. Je n'avais jamais vu un aussi gros qualibre dans les groupes d'âges au Québec. Le sillonage n'était pas permis alors, j'ai fait un temps respectable avec une moyenne de 31,3 km/h: pour moi qui avait de la misère à tenir 29km/h l'an dernier, je suis très contente! À la course, j'ai pu reprendre quelques positions, pour terminer 59e. C'est dans cette partie que le circuit devenait vraiment impressionant. D'abord, en raison du trajet qui longeait le Danube, puis le traversait par le Pont des Chaînes, pour effectuer une boucle sur une voie pavée devant la Basilique Istvan et se terminer dans un parc au bord du Danube à nouveau. Ensuite, en raison des encouragements de tous les supporteurs canadiens se faisaient les plus bruyants à la sortie du pont: même plus forts qu'à la montée du Boulevard des Iles au triathlon de Port-Cartier. Je peux vous dire que le sprint était facile à faire avec tout ça!
Sentiment global: Satisfaite. Contente d'avoir fait le choix de participer aux mondiaux quand tout me poussait à démarrer ma carrière au plus vite! Le sacrifice en valait la peine. Mais je n'étais pas seule: ma famille m'a appuyée, mon copain à chaque instant, mes supporters financiers aussi: un gros merci à Pascal Automobiles sur la Côte-Nord!!! Et mes amis qui ont su le rester malgré mes nombreuses absences, les entraînements, etc!! Merci aussi à vous! ET que dire de mes nombreux collègues au RTC pendant toutes ces nuits? Vous avez été géniaux!
L'avenir: J'espère que l'occasion de participer aux mondiaux se représentera dans ma vie à nouveau, peu importe que ce soit à 28, 35, 45, 59 ou 64 ans!! C'est ça qui était le plus merveilleux avec les mondiaux groupes d'âges: ce sentiment que notre passion pour le triathlon est durable. La retraite de notre sport? Quelle retraite? Je le dit et le répète, le triathlon ça a l'air d'un sport de fou! Mais c'est d'avantage un rythme de vie qui équilibre tous les autres aspects (famille, travail, étude, etc.) À chaque âge sa réalité, mais au nombre de parents (et grands-parents) que j'ai aperçus cette semaine, les prochaines étapes ne m'inquiètent pas beaucoup: au pire à 65 ans je vais courir avec le dos un peu plus penché... tant pis! Ou tant mieux?!
Maintenant: je ferme les yeux sur une saison haute en rebondissements! Une de plus! Les entraînements m'attendront à nouveau en octobre: comme quoi il faut penser à 2011! Mais pour l'instant, je m'endort au son de la musique des rues d'Istanbul, avec encore quelques crampes dans les jambes!! L'Irlandais à côté de moi veut dormir lui aussi. Quel fan il a été lorsqu'il faisait sourire toutes les autres filles de ma catégorie en hurlant "LETs GO MARIE-PIER" "LETS GO ME LOVE"!!
MPier :)
(Photo à suivre, internet est lent et je suis crevée... il est 22h40 ici, les minarets sont maintenant muets!)
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