samedi 11 septembre 2010

Le jour d'avant...

La journée qui précède un triathlon n'est habituellement pas la meilleure journée de ma vie. J'ai une attitude de cul (non je ne censurerai pas ce qualificatif qui exprime à 100% ce que je fais vivre aux autres). La veille, je m'endort toujours avec la bonne résolution que "cette fois ci, ça va bien ce passé et l'Irlandais n'en souffrira pas trop".

Mais non, une fois de plus, tout comme la température budapestoise, j'étais plutôt de mauvaise humeur. Alors, on a passé le matin à niaiser devant la télévision, à sommeiller, manger nos Schoko choco (genre de muesli chocolaté qui me sert VRAIMENT de confort food ici!). Puis, j'ai pu observé de notre fenêtre quelques athlètes qui effectuait la boucle de course devant la Basilique. Tout ça en même temps que deux mariages y étaient célébrés. Les gens ici prennent telllllllllllement trop leur temps sur le parvis de l'église une fois mariés, ça devenait alliénant à la fin. Note à moi-même: ne pas me marier à l'église de la place du Roi à Québec, NEVER. Parce que si c'est comme ici, c'est plein de touristes qui manquent de marcher sur les robes, qui passent 100% dans l'angle de la caméra, qui viennent totalement se poster derrière les filles d'honneur. Genre pas très intime comme cérémonie, genre que tu dois vraiment vouloir te faire voir pour choisir un tel endroit.

Mauvaise humeur... vous voyez?

Alors, installer mes handlebars ne fût pas la plus belle expérience de notre voyage... avec tout le "gossage" que ça demande! Mais maintenant ça va mieux.

Maintenant signifie que notre vidéo pour le party de Jason et Anne-Marie est envoyée (voir le lien à la toute fin), que mon vélo est rangé à l'emplacement 1338, que j'ai vu la zone de transition et que mon stress est maintenant totalement dirigé vers l'épreuve physique et non plus vers de stupides technicalités telles que :

1. Se rendre de l'appartement au site de compétition, finalement d'un bout à l'autre à pied

2. Trouver ma place parmi plus de 4000 autres dans les allées

3. Me rendre compte que mes pieds baignent dans une bouettes de pelouse et de terre complètement détrampées

4. Me rendre aussi compte que j'avais oublié son race suite quand TOUT LE MONDE sauf moi, bien sûr je suis Marie-Pier quand même, l'ont apporté. (ce qui finalement n'était pas tant obligatoire)
5. Chercher un restaurant qui offre de la pizza (c'est ce que mon estomac avait le goût et seulement ça en cette veille de compétition.
Maintenant, c'est me tenir dans notre salon à vous écrire, bien repue de ma pizza géniale du restau italien de l'autre côté de la grande place.

Maintenant, c'est aussi regarder devant moi et voir tout mon équipement pour demain aligné par sports. J'ai tout même ma vaseline, mon body glide, mes gels, mes souliers telllllllllement beaux et roses, etc....

and there is someone at the door, so we have to look what's THE HELL with this!!! C'est sûr que je vous tiens au courant!!

MPier :)

http://www.youtube.com/watch?v=lAjazBHFFuY













1 commentaire:

  1. La dame qui marche avec moi dans la zone de transition a 78 ans!!!!!!!!!! 78!!!!!!!

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